Puisses-tu daigner être douceur et que la vie soit amère !
Si tu es content, qu'importe que les hommes soient en colère.
Que tout entre moi et toi soit cultivé,
Entre moi et les mondes que tout soit désert !
Si ton amour est assuré, tout est alors facile,
Car tout sur terre n'est que terre.
Il était le Ghawth (Arch-Intercesseur) de son temps et unique dans sa station. Il était le Qibla (centre d'attention) de son peuple et un Océan de Connaissance à partir duquel les saints reçoivent encore des vagues de lumière et de connaissance spirituelle.
Il s'est dépouillé de tout sauf de l'Unicité d'Allah, refusant pour lui-même tous les titres et aspirations. Il ne serait connu comme adepte d'aucune science, même d'une science spirituelle, et il a dit : « Je ne suis pas un rahib (ermite). je ne suis pas un zahid(ascétique). Je ne suis pas orateur. Je ne suis pas soufi. Ô Allah, Tu es Un, et je suis un dans Ton Unicité."
De la connaissance et de la pratique, il a dit :
Les érudits et les serviteurs du monde inférieur sont nombreux mais ils ne vous profitent que si vous êtes engagé dans la satisfaction du désir d'Allah, et du matin au soir êtes occupé par les actes qu'Allah accepte.
À propos d'être un soufi, il a dit :
le soufi n'est pas celui qui porte toujours le tapis de prière, ni celui qui porte des vêtements rapiécés, ni celui qui garde certaines coutumes et apparences ; mais le soufi est celui vers qui l'attention de tous est attirée, bien qu'il se cache.
Le soufi est celui qui le jour n'a pas besoin du soleil et la nuit n'a pas besoin de la lune. L'essence du soufisme est la non-existence absolue qui n'a pas besoin d'exister car il n'y a pas d'existence en dehors de l'existence d'Allah.
Il a été interrogé sur la vérité (Sidq). Il a dit : « La vérité, c'est exprimer votre conscience.
De Bayazid, il a dit :
Quand Abu Yazid a dit : "Je ne veux pas vouloir", c'est exactement le vouloir qui est le vrai désir (irada).
On lui a demandé : « Qui est la personne appropriée pour parler de fana' (anéantissement) et baqa' (la permanence)?" Il répondit: "C'est la connaissance pour celui qui est comme suspendu par un fil de soie des cieux à la terre et un grand cyclone vient et prend tous les arbres, maisons et montagnes et les jette dans l'océan jusqu'à ce qu'il remplisse l'océan . Si ce cyclone est incapable d'émouvoir celui qui est suspendu par le fil de soie, alors c'est lui qui peut parler sur fana' et baqa'.”
Une fois, le sultan Mahmoud al-Ghazi a rendu visite à Abul Hassan et lui a demandé son avis sur Bayazid al-Bistami. Il a dit,
Celui qui suit Bayazid sera guidé. Et quiconque l'a vu et a ressenti de l'amour pour lui dans son cœur atteindra une fin heureuse.
À ce moment-là, le sultan Mahmoud a dit: "Comment est-ce possible, quand Abu Jahl a vu le prophète et il n'a pas pu atteindre une fin heureuse mais a plutôt fini dans la misère? Il répondit: "C'est parce qu'Abu Jahl n'a pas vu le Prophète mais il a vu Muhammad bin 'Abdullah. Et s'il avait vu le Messager d'Allah, il serait passé de la misère au bonheur. Comme Allah l'a dit, "Vous les voyez vous regarder mais sans vision claire » [7:198]. Il a continué avec le dicton déjà cité, « La vision avec les yeux de la tête… »
D'autres paroles de lui :
Demandez les difficultés pour que les larmes apparaissent car Allah aime ceux qui pleurent », se référant au conseil du Prophète beaucoup pleurer.
Quelle que soit la manière dont vous demandez quoi que ce soit à Allah, le Coran reste le meilleur moyen. Ne demandez à Allah qu'à travers le Coran.
L'héritier du Prophète est celui qui suit ses traces et ne met jamais de marques noires dans son Livre des Actes.